« c o n t e x t e* »

Notre histoire débute alors en 1955, au Japon, dans la ville de Kyoto, plus précisément dans un petit quartier calme et paisible, il y vivait une jeune femme, solitaire, une ermite. Une jeune femme, d'une trentaine d'année, ayant coupé les ponts avec amis et famille. Malgré le fait que tout le monde la connaissait, elle restait seule, tout le temps, refusant tout contact humain. Sa seule compagnie était son petit jardin, avec ses nombreux fruits.
Elle se prénommait Sonoko Suguri. Son histoire n'est pas bien intéressante jusque là, mais un certain évènement vint à changer sa petite vie.

Quelques mois après l'été, un homme sonna à sa porte, vêtu d'un costume noir, son nez rentrant dans son visage ne mettant pas en valeur ses petits yeux noirs et bridés. Il avait une petite bedaine, et une démarche de camionneur. Alors, cet individu lui annonça une terrible nouvelle : le quartier allait être démoli pour faire de nouvelles constructions.

Sonoko fut loin d'en croire ses yeux, comment pourrait-on oser détruire un si charmant quartier, isolé du reste de la ville sans l'accord des habitants ? Mais surtout, pourquoi ? La réponse fut on ne peut plus simple : il était temps d'inauguré un nouvel établissement pour les jeunes adolescents de la ville et ses alentours. Un internat allait être construit.
Pendant exactement trois ans il y eut de nombreux débat à ce sujet. Notre jeune femme, bien qu'ermite était venue en aide à ses voisins, en vain. Où allaient-ils tous se réfugier de la ville dès à présent ? Aucun d'entre eux n'avaient la possibilité de se payer un appartement luxueux au centre de Kyoto voyons !
Pourtant, à ce moment précis, Sonoko eut une idée assez folle : Et si ces gens, de ce quartier, devenaient les propres employés de l'établissement ? Ils n'auraient qu'à coucher à leur tour dans les dortoirs pour les membres du personnel, le temps de se payer une petite maison aux alentours ?

De la folie, certes, mais qui s’exécuta.
L'internat vit le jour en 1961, et prit le nom de celle qui eut cette ingénieuse idée d'engager ces habitants dans l'école. L'internat Suguri, dont le symbole était et est toujours une groseille (Suguri = groseille).

Trente ans après, Sonoko partit s'exiler dans la campagne, trop vieille à présent pour rester la directrice de l'Internat, et supportant de moins en moins la présence de tant de personnes, elle qu'y eut l'habitude de vivre dans son petit monde isolé. Elle décédera quelques mois après, suite à une maladie.
Pourtant, les années continuèrent de défiler sans que chacun de ces étudiants ne connaissent l'histoire de Suguri.

Vers 2005, une soudaine "guerre" des sexes fit son apparition, où les filles dirigaient le pensionnat, et où les garçons se soumettaient malgré les rebellions de certains d'entre eux. Mais on est désormais bien loin de cette période qui dura 3 ans, malgré que les nouveaux profs qui furent d'anciens internes s'en souviennent encore et en rient plutôt qu'autre chose, amusés par de telles idioties de jeunesse.

Nous sommes dès à présent à notre époque (2011-2012), dans un internat plus déjanté que jamais ♫ !

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